« Le fils de Stevenson » est un roman de Thierry Daullé, paru le 13 mai 2025, aux éditions Le Lys Bleu.
Un jeune homme venu de loin affirme être le descendant du fils de Robert Louis Stevenson. Vérité ou mythe ? Depuis le Puy-en-Velay jusqu’aux Cévennes, il suit son itinéraire, animé par un projet à la fois audacieux et mystérieux. Très vite, élus, journalistes, passionnés et même une petite ânesse se laissent emporter par cette aventure hors du commun. Mais que cherche-t-il réellement ? Et pourquoi deux femmes, malgré elles, se trouvent-elles séduites par son charme ? Parallèlement, le professeur Malcolm Grant suit ses propres intentions, ajoutant au suspense et aux mystères de ce périple cévenol.
Ancien élève de l’École des Langues Orientales et professeur de chinois, Thierry Daullé enseigne également la civilisation chinoise à l’Université Paul-Valéry de Montpellier. Passionné de littérature française, d’artistes chinois, de voyages et d’histoire des civilisations, il invite ses lecteurs à explorer des époques en pleine mutation, notamment à travers le prisme de Beijing.
Avis de lecture :
Marion Durand, nous livre son avis sur « Le fils de Stevenson » de Thierry Daullé paru le le 13 mai 2025 aux éditions Le Lys Bleu.
Le fils de Stevenson est un roman passionnant qui joue avec l’idée du mythe : descendant de Stevenson ou imposture ? Le héros, mystérieux et charmeur, lance un défi à la légende, et emporte autour de lui divers personnages — des médias, des passionnés, un professeur obstiné, deux femmes touchées malgré elles — tous intrigués par sa quête.
Le récit mêle voyage, mystère et séduction. On suit son chemin depuis le Puy‑en‑Velay jusqu’aux Cévennes, sur les traces de Stevenson, à la fois comme décor et comme moteur de l’aventure intérieure. La nature, les paysages, la géographie — tout cela donne une forte dimension sensorielle au roman.
Le style est accessible, et le cadre — le chemin mythique de Stevenson — ajoute à l’histoire une saveur particulière. L’intrigue, peu à peu, dévoile ses secrets, sans tout révéler d’un coup, ce qui maintient le suspense. On sent aussi une réflexion sur ce que représente le patrimoine littéraire, le poids des légendes, ce que les gens sont prêts à croire — et les risques que cela comporte.
En résumé, c’est une lecture plaisante et bien construite. Le roman offre à la fois du mystère, des paysages vivants, et des personnages attachants dans un contexte culturel riche. Pour qui aime les histoires qui mêlent voyage, mythe et quête d’identité, Le fils de Stevenson est un très bon choix.
Marion Durand, responsable du pôle culturel et scientifique d’Alès.
Laure Canavaggio, nous livre son avis sur « Le fils de Stevenson » de Thierry Daullé paru le le 13 mai 2025 aux éditions Le Lys Bleu.
Au prétexte de l’arrivée en territoire cévenol d’un descendant de R.L. STEVENSON, qui en est un sosie frappant, venu de très loin pour rendre hommage à son ancêtre à travers un projet autour d’une revisite du GR 70, l’auteur nous fait voyager des îles Samoa à Alès, en passant par le musée du désert, Paris, Londres et Édimbourg.
Le héro, dont on devine assez rapidement les possibles travers, parcourt le chemin de Stevenson en quête d’un ravivement de l’attachement de la région à l’auteur de livres d’aventures mais également d’un projet de création d’une fondation et d’un musée, qui nécessitera un large appel aux dons.
Il est amusant de voir comme une évidence la France entière s’animer, JT compris, autour d’un projet d’hommage monté au départ par un ambitieux aimable, un ancien professeur des écoles et une secrétaire depuis le Puy en Velay.
S’ensuit une fable humaine, agrégeant les différentes rencontres au fil du voyage, toujours connotée d’un fort attachement aux Cévennes mais tout particulièrement aux cévenols.
Le final tourne un peu au thriller avec l’intervention d’une mafia, soupçonnée des pays de l’Est et conduit notre héro, comme il se doit, après une spectaculaire ascension…à la chute.
Le parti pris de cette effervescence totale, tant humaine que médiatique, sur le sujet de la revisite du chemin de Stevenson m’a beaucoup amusée. Le roman témoigne d’un réel sentiment pour les Cévennes, s’en éloignant pour le plaisir d’y revenir, une place toute particulière toujours pour ses habitants, comme un peuple à part issu de ses montagnes et de son histoire.
Laure CANAVAGGIO, Responsable Département Juridique, ADS et Assurances, DGA Ressources.




